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Bagad Fete de Cornouaille Quimper 2009

 

Un bagad est une formation musicale bretonne inspirée du pipe band écossais. Elle est composée de trois pupitres : biniou bras (cornemuse écossaise), bombarde et percussion. Selon l'importance du bagad, le pupitre percussion peut être organisé en un pupitre de percussions traditionnelles (caisses claires, batterie) et un de percussions non traditionnelles.

Bagad signifie « groupe » en breton. Dans le cas présent, il est l'abréviation de bagad ar sonerion (groupe de sonneurs).

Un lieu commun veut que le mot bagad proviendrait de bag, la barque. Un bagad serait donc une « barquée », une « batelée » (ensemble des personnes embarquées). Or il existe deux mots bagad en breton : l'un, féminin, qui désigne une « barquée » (car bag, bateau, est féminin en breton) et donc mute, tandis que l'autre, masculin, désigne un groupe, une troupe, un troupeau. Comparez ur vagad (une batelée) et ur bagad (une troupe). Si bagad/barque vient du mot bag, bagad/troupe vient du vieux breton bacat (cf. le gallois bagad, cornique bagas et le gaulois bacaudae qui a donné le terme bagaudes). Le mot bag (bateau) est un emprunt au roman bac (baquet) qui lui-même vient du latin baccum (récipient).

Au pluriel, bagad devient bagadoù, mais s'accorde différemment de la règle en français : précédés d'un cardinal [plusieurs (meur a vagad), combien (ped bagad ?), un nombre (tri bagad)...] les mots en breton ne prennent pas la marque du pluriel. Pour respecter la forme bretonne, on peut donc dire des bagadoù, mais il faut dire : 2 bagad(s).

Histoire 

Bombardes, cornemuse et percussions de bagad

Le bagad est une formation récente, le tout premier regroupement de sonneurs est la KAV (Kenvreuriezh ar Viniaouerien) créée par Hervé Le Menn, en 1932, dans le milieu breton de Paris1. Sous la présidence de Charles Pletsier, la KAV a évolué pour devenir le seul bagad à ce jour à jouer en formation associant bombarde et biniou kozh (au lieu de biniou braz; le biniou kozh jouant à l'octave, l'accord des instruments est beaucoup plus difficile à réaliser); le défi reste à relever.

En 1943, Bodadeg ar Sonerion est créée au congrès de l'Institut celtique de Bretagne. Elle sera le fer de lance du développement des bagadoù en Bretagne. Le premier camp musical se déroule en septembre 1943, à Gouézec, avec 23 élèves. En 1946, Dorig Le Voyer en devient président et Polig Montjarret le secrétaire.

En 1947 se crée un bagad informel au 71e RI de Dinan (Côtes-d'Armor) par quelques musiciens faisant leur service militaire. Le premier bagad civil, Paotred Hent-houarn (les gars du chemin de fer), est créé en 1947 par des cheminots de Carhaix (Finistère) qui prennent par la suite le nom de Kevrenn des Cheminots de Carhaix. Leur premier défilé a lieu en juin 1947 lors de la fête de la Tour d'Auvergne à Carhaix.

Né de l'inspiration du pipe-band écossais associant cornemuses et percussions (caisses claires écossaises, toms et grosse caisse, le bagad comprend aussi un pupitre de bombardes. Les pipe bands ont structuré leur musique d'une façon assez formelle, les bagadoù ne les ont pas suivis dans cette voie, et cela donne une diversité plus importante, à la fois dans les airs interprétés et dans les styles de jeu. Une diversité qu'ils doivent aussi à la présence des bombardes ayant une tessiture plus étendue que celle des cornemuses, ouvrant plus largement les voies de la polyphonie.

Dès les années 1960, les bagadoù Brest Ar Flamm, Brest St Mark, Kadoudal et Bleimor innovaient beaucoup dans leurs arrangements.

Aujourd'hui leurs répertoires explorent la totalité des richesses du patrimoine breton — airs à marcher, danses, mélodies — et ils associent de plus en plus souvent des compléments sonores, ajoutant des percussions différentes (djembé, batterie rock, percussions sud-américaines, etc.), des bombardes plus graves, le Binioù kozh de temps en temps et parfois, dans des représentations en concert, des orgues électriques ou tout autre instrument apportant une couleur complémentaire à leur musique (cuivres, flûtes traversières, low whistle, uilleann pipes ou pib-ilin , guitares et basses électriques, etc.).

Le premier arrangement, mêlant ces derniers instruments avec un bagad, date de l'album E Dulenn ("À Dublin") d'Alan Stivell (1975), celui-ci ayant déja incorporé cornemuse et bombarde solo dès son premier album.

La présence de bombardes et le style moins militaire rendent la musique de bagad très différente de celle de leur modèle (le pipe band).

La question fait débat de savoir si on peut parler de formation traditionnelle pour une organisation créée aux environs de la 2e Guerre Mondiale. S'il n'a pas l'ancienneté de la langue bretonne, de certaines danses bretonnes ou du costume traditionnel, le mouvement des bagadoù jouit d'un succès populaire très actuel. Sa vitalité, son ouverture et sa jeunesse contribuent à la transmission et même au renouveau de la culture bretonne en général, et de la musique bretonne en particulier.

Organisation [modifier]

Polig Montjarret et Dorig Le Voyer ont joué un rôle prépondérant dans le développement de la musique de bagad et de ses fédérations.

La majorité des bagadoù se rassemblent au sein de la fédération BAS, Bodadeg ar Sonerion (Assemblée des sonneurs). La fédération BAS est divisé en six sections: cinq sections départementales, et la section BAS Divroët (« expatrié », en breton) qui regroupe les bagadoù hors de Bretagne. La plupart des formations sont composées d'amateurs, de très haut niveau musical pour certains.

Devant le succès des formations, certains bagadoù ont créé leur bagadig (« petit bagad »), lieu d'apprentissage pour les nouveaux venus et tremplin vers le bagad.

Le bagad est dirigé par un penn-soner (littéralement « sonneur en chef » en breton). Les différents pupitres sont dirigés par un penn-talabarder pour les bombardes, un penn-biniaouer pour les cornemuses et un penn-tabouliner pour les percussions. Ce dernier se partage entre les caisses claires écossaises d'une part et les percussions plus classiques (cymbales et fûts) de l'autre.

Parfois le bagad est associé à un cercle celtique (groupe de danseurs). Cette association est plus fréquente hors de Bretagne. Les exemples les plus connus sont la Kevrenn Alre d'Auray, la Kerlenn Pondi de Pontivy et l'ensemble Quic-en-Groigne de Saint Malo.

 

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Copyright: Dieter Kik
Type: Spherical
Resolution: 8138x4069
Taken: 19/07/2009
Uploaded: 07/09/2009
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Tags: france; bretagne; finistere; cornouaille; quimper; fete de cornuaille; quai du steir; bagad
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Cornouaille Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Capitale historique Quimper Langue(s) Français - Breton Religion Catholique Superficie 5 979 Km² Population 456 307 (1999) Gwenn ha du.svg Portail de la Bretagne La Cornouaille (Kernev, Bro Gernev en breton) est un pays de Bretagne (à ne pas confondre avec la Cornouailles britannique, dont le nom s'écrit avec un "s"). Le gentilé de la Cornouaille bretonne est cornouaillais  e (le gentilé de la Cornouailles britannique est cornique). Étymologie Cornouaille se dit Kerne, Kernev ou Bro Gerne en breton, et Cornugallia en latin, parfois « Cornubia ». * Il est possible que ce nom lui ait été donné en référence à cette région de Cornouailles (Kernow), tout comme l'actuel Devon (ancienne Dumnonia) a donné son nom à la Domnonée qui désignait la côte Nord de la Bretagne au Haut Moyen Âge. * Selon une autre hypothèse qui a eu longtemps cours, le nom serait d'origine anglo-saxonne et signifierait « Le pays des étrangers » en référence au cantonnement des Celtes d'Outre-Manche par les envahisseurs angles, saxons, jutes et frisons. * Une troisième hypothèse, basée sur la traduction latine cornugallia, est invoquée par certains auteurs : cornugallia signifierait le coin de la Gaule, relativement à la situation géographique de la Cornouaille bretonne. Antiquité tardive Les deux Cornouaille(s) trouvent plus vraisemblablement leur origine commune à la fin du IIIe siècle : les incursions de pirates saxons, frisons et scots, associées aux pillages des bagaudes, contraignent les villes armoricaines (entre autres) à s'entourer en urgence de murailles dont les restes se voient encore à Alet, Brest, Nantes, Rennes et Vannes. Devant l'incurie de l'empire romain, le responsable de la défense des côtes, le ménapien Carausius (puis son successeur Allectus) établit entre 288 et 296 un empire séparé sur les côtes nord et sud de la Manche pour les garantir des invasions. L'empereur Constance Chlore les vainc en 293 et 296 et, ayant rétabli l'unité de l'empire de ce côté, organise la défense côtière en transférant des Bretons en Armorique à partir de 296-297. Ces Bretons sont des Cornovii, peuple sans doute fidèle à Rome et choisi pour ce motif. Le chef-lieu de leur cité est à Viroconium Cornoviorum (l'actuelle Wroxeter) et ils occupent plus au nord le port de Deva (Chester). Les Cornovii étant chargés du contrôle militaire des pointes occidentales de la Bretagne et de l'Armorique, c’est-à-dire de l'ouest de la Manche, leur nom se serait conservé en ces lieux. Il ne s'agit donc pas d'une colonisation massive comme cela arrivera au VIe siècle, mais d'une occupation militaire. Le Tractus armoricanus et nervicanus (administration militaire chargée du contrôle de toutes les côtes de Boulogne à la Gironde), et son bras armé, la Classis armoricana (Flotte armoricaine), ne sont créés proprement qu'en 370, sous le règne de l'empereur Valentinien Ier. Haut Moyen Âge D'autres princes sont dits avoir régné sur les côtes nord et sud de la Manche occidentale, comme le roi de Cornouaille Daniel Drem Rud au VIe siècle, et le fameux comte Conomor assimilé au roi Marc de la Cornouailles britannique (Marcus Cunomorus). Entre 815 et 839, Egbert annexe le royaume breton de Cornouaille. La Cornouaille armoricaine est mentionnée pour la première fois et indirectement entre 852 et 857 quand « l'évêque de Saint-Corentin », Anaweten, est qualifié de Cornugallensis (adj. latin dérivé de Cornugallia). L'existence d'une commune d'Anjou dénommée « La Cornuaille » a suscité une hypothèse qui en ferait une appellation géographique ou militaire couvrant toute la Bretagne du Sud et faisant pendant à la Domnonée sur le rivage Nord au VIe siècle ou VIIe siècle. Formation de la Bretagne Au IXe siècle, il semble que le nom de Poher (pour Pou-Caer = Pays de la Ville ou Pays du Château ou Pays de Carhaix) se soit substitué à celui de Cornouaille. Par la suite, il fut réservé à la vallée de l'Aulne, dont la capitale était Carhaix. À la fin du IXe siècle, le comté féodal de Cornouaille reprend le nom de l'ancien royaume. Sa dynastie accède au trône ducal, il passa à l'évêque de Quimper qui devient comte-évêque de Cornouaille jusqu'au XIe siècle où deux frères s'en répartissent les dignités. La Cornouaille de nos jours Composée de 218 communes (sur la base des communes actuelles), la Cornouaille comptait - au dernier recensement de 1999 - 456 307 habitants pour une superficie totale de 5 979 km². Le nom a été repris officiellement en 2001 pour sa partie au sud d'une ligne Châteaulin-Scaër pour la circonscription de programmation « Pays de Cornouaille » composée de 112 communes (loi Voynet, 1999)


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