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Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul , Langonnet, Morbihan 3928
Cornouaille

http://fr.wikipedia.org/wiki/Langonnet

L'église Saint-Pierre et Saint-Paul est une église d'origine romane remaniée à diverses reprises. De l'édifice d'origine subsistent une partie des arcades de la nef (trois travées au nord et quatre au sud) et le choeur. Les vestiges romans subsistants sont d'un grand intérêt, notamment par la structure particulière et la sculpture des chapiteaux, qui témoignent de l'existence d'une école locale très originale. Les autres arcades et le transept datent du 15e siècle, tandis que les bas-côtés ont été reconstruits au 16e siècle. Le clocher a été reconstruit en 1848 en remplacement d'un précédent en bois, détruit par la foudre.
Langonnet est une commune du département du Morbihan, dans la région Bretagne, en France. Elle englobe l'ancienne trève de La Trinité-Langonnet.
Ses habitants se nomment en français les Langonnetais et Langonnetaises.
Langonnet fait partie de la partie cornouaillaise du Morbihan : elle faisait partie de l'évêché de Cornouailles. La langue utilisée était le Breton cornouaillais jusqu'au basculement linguistique vers le français qui eut lieu dans les années 1950. Le Cornouaillais était utilisé dans les cantons de Gourin, du Faouët, tandis que le reste du département parlait le Breton vannetais (sauf l'extrémité est qui parlait gallo).
Langonnet est à équi-distance de Gourin et du Faouët (9 à 10 km) et se trouve au centre d'un triangle reliant Gourin, Le Faouët et Plouray.
Comme nombre de communes rurales de Basse-Bretagne, l'habitat est très dispersé. La commune ressemble à un carré de 10 km sur 10, ce qui forme une surface énorme sur laquelle une grande partie de la population est dispersée dans de petits hameaux.
Le bourg proprement dit est au centre de ce carré. La Trinité-Langonnet est excentré au nord-est de la commune, en bordure de la route Gourin-Glomel-Rostrenen. L'abbaye de Langonnet se trouve au sud-est, sur la route de Plouray.
Le bourg se trouve sur une hauteur qui domine le sud de la commune. L'ancien bourg se situait à Saint-Maur, à environ 750m du bourg actuel. Des vestiges sont encore visibles dans les bois.
La commune comprend de vastes landes plates autour du bourg ainsi qu'un peu plus de relief au nord, dont le rocher de la Madeleine qui offrait une vue magnifique sur les alentours (mais qui fut malheureusement dynamité il y a quelques années dans le cadre de l'exploitation d'une carrière). Autrefois, ce roc de la Madeleine s'élevait à 260m.
Langonnet est parcourue par l'Ellé (qui sert de frontière naturelle avec Plouray) et deux de ses affluents, le Langonnet (du nord au sud) et le Rozo au nord-est.
L'axe est-ouest qui mène à Rennes est situé sur une ligne de crête et offre de ce fait une vue sur les plaines environnantes.
Origine
La fondation de Langonnet remonte sans doute au vie siècle, à l'époque de l'émigration des Bretons depuis la Grande-Bretagne. Le nom de Langonnet a beaucoup varié dans le temps, selon les tentatives de transcription du système phonétique du breton avec l'alphabet latin :
Langonnet serait le lann-Konoed, le monastère (ou ermitage ; llan en Gallois) de Konoed (ou Kon(n)ed, Konoid = Kynwyd ou Kynyd en gallois), un saint gallois venu en Bretagne.
Selon une autre hypothèse, la première abbaye de Langonnet était une succursale de celle de Landevennec (de rite scottique), fondée en 845 par saint Guénolé. Or un de ses disciples était saint Konogan. Celui-ci a laissé son nom à Treogan (trev + Konogan : la trève de Konogan) et est le patron de Lanvénégen. Il aurait pu être le fondateur de Langonnet. Sans preuve, il est difficile de le dire.
Les noms de village ne sont pas toujours plus limpides, bien que beaucoup d'éléments soient compréhensibles par tout bretonnant .
Francs contre Bretons
Vers 818-820, Langonnet aurait été le lieu de la confrontation entre l'armée de l'empereur franc Louis le Débonnaire et l'armée de Morvan Lez-Breizh (« protecteur de la Bretagne »), premier roi de la Bretagne unifiée (qui était auparavant morcelée en plusieurs royaumes : Domnonée (Léon, Trégor et Goëlo), Cornouaille, Bro-Waroc'h). Morvan aurait été décapité par un cavalier franc lors des combats. Mais les cartulaires ne permettent pas de préciser exactement le lieu de ces combats et aucun texte concernant Morvan ne mentionne Langonnet.
Fondation de l'abbaye cistercienne de Langonnet
En 1136 le duc Conan III de Bretagne, à la demande de sa mère la duchesse Ermengarde, accorda la charte de fondation de l'abbaye de Langonnet. Des moines originaires de l'abbaye de l'Aumône dans le diocèse de Blois s'installèrent sur le bord de l'Ellé près de la voie romaine Vorgium-Blabia. Vers 1146 Maurice Duault de Croixanvec en deviendra l'abbé avant de devenir le premier abbé de l'abbaye Saint-Maurice de Carnoët en Clohars-Carnoët.
Guerre de la Ligue
L'abbaye de Langonnet eut à souffrir de la guerre de la Ligue. Les moines furent contraints de quitter les lieux et l'église fut transformée en écurie par le célèbre brigand Guy Éder de La Fontenelle qui était en lutte avec les garnisons voisines de Rostrenen et de Corlay. Lorsque les moines revinrent en 1598 après trois ans d'absence les seigneurs des environs s'étaient emparés de la plus grande partie de leurs terres.
Révolte des Bonnets Rouges
Les habitants obtiennent une transaction sur les droits dus au seigneur abbé de l'Abbaye de Langonnet après avoir marché sur celle-ci. Jean Harscoêt, qui avait battu le tambour pour rassembler les gens, est condamné aux galères à perpétuité.
Révolution
En 1790, Langonnet est érigé en commune et en chef-lieu de canton. Elle est alors rattachée au district du Faouët.
Les biens de l'abbaye de Langonnet sont vendus aux enchères comme biens nationaux en 1791.
En 1793 l'abbaye devient un lieu de ralliement pour les chouans de la région qui ont pour chef Nicolas Le Clec'h. Pour y mettre fin l'abbaye est occupé par les troupes républicaines à partir de 1795.
xixe siècle
En 1801, Langonnet est rattachée au canton de Gourin (et par la même occasion au diocèse de Vannes, conséquence du Concordat). La Trinité est érigée en paroisse en 1802, mais ne devient pas une commune.
Au début du XIXe siècle les landes occupaient une surface de 3965 hectares soit près de la moitié des terres de la commune. En 1830 le vaste étang qui venait battre au pied de la colline sur lequel est le bourg est desséché; une étendue de terrain d'environ 100 hectares est ainsi livrée à l'agriculture et réunie à la ferme modèle de Saint Germain. Sous l'empire, des haras furent installés par décret à l'abbaye de Langonnet. Mais ils ne résistèrent pas à l'isolement du lieu et furent transférés dès 1850 à Hennebont.
Langonnet est desservi par trois gares par le réseau breton jusqu'aux années 1950.
L'émigration en Amérique
Comme les autres communes des cantons alentours, Langonnet a connu deux vagues d'émigration en Amérique :
la première au XIXe quand l'un des premiers à partir fit un récit merveilleux de son expédition,
la seconde dans les années 1950 quand le consul du Canada fit une campagne de promotion dans cette partie du Morbihan.
Démographie
Comme nombre de communes rurales du Bretagne, Langonnet connaît un déclin depuis le « miracle breton » (i.e. la révolution agricole des années 1950 qui mit fin à la civilisation paysanne traditionnelle en Basse-Bretagne et vit le basculement linguistique du breton vers le français). En effet, le nombre d'habitants est passé de près de 5000 après la Seconde Guerre mondiale à un peu moins de 2000. Dans le même laps de temps, l'âge moyen a cru de manière vertigineuse : il y a plus de 800 personnes inscrites au club de retraités et plus de 700 personnes ont plus de 70 ans.
Ces chiffres résument le drame de ces communes rurales qui se dépeuplent. De nombreux hameaux où vivaient autrefois plusieurs familles (de grande taille) d'agriculteurs, n'accueillent plus qu'un ou deux couples d'agriculteurs.
Notons cependant que cela est contrebalancé par l'arrivée de quelques familles étrangères, notamment anglaises, qui ont restauré plusieurs fermes à l'abandon depuis les années 1980.
Personnalités liées à la commune
Maurice Duault plus tard vénéré sous le vocable de Saint Maurice fut abbé de l'abbaye de Langonnet pendant une trentaine d'année avant de fonder l'abbaye Saint-Maurice de Carnoët.
Le célèbre Alan Stivell y a habité entre 1973 et 1990 avant d'aller habiter près de Rennes, Langonnet et Gourin sont les origines de sa famille paternelle.
Il y réalise le disque E Langonned en 1974 – un album fait à la maison mais, plus que cela, en Bretagne-même, après les années parisiennes. Les musiciens réunis par Alan sont Yann-Jakez Hasold au chant ; Dan Ar Bras à la guitare acoustique ; René Werneer au fiddle ; Alan Koatr à la flûte traversière, au binioù-kozh, au bodhran ; Liam Weldon au bodhran également ; Yann-Fanch Ar Merdy, Loeiz Roujon et Yann-Lug Fauchon à la batterie écossaise ; et son compère Youenn Sicard à la bombarde. Stivell joue pour sa part de la harpe celtique, de la bombarde, de la flûte irlandaise et de la cornemuse écossaise.

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Copyright: Dieter Kik
Type: Spherical
Resolution: 8468x4234
Taken: 26/06/2011
Subida: 07/09/2011
Published: 07/09/2011
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Tags: church; romane; gothic; village; sun; blue sky
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Cornouaille Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Capitale historique Quimper Langue(s) Français - Breton Religion Catholique Superficie 5 979 Km² Population 456 307 (1999) Gwenn ha du.svg Portail de la Bretagne La Cornouaille (Kernev, Bro Gernev en breton) est un pays de Bretagne (à ne pas confondre avec la Cornouailles britannique, dont le nom s'écrit avec un "s"). Le gentilé de la Cornouaille bretonne est cornouaillais  e (le gentilé de la Cornouailles britannique est cornique). Étymologie Cornouaille se dit Kerne, Kernev ou Bro Gerne en breton, et Cornugallia en latin, parfois « Cornubia ». * Il est possible que ce nom lui ait été donné en référence à cette région de Cornouailles (Kernow), tout comme l'actuel Devon (ancienne Dumnonia) a donné son nom à la Domnonée qui désignait la côte Nord de la Bretagne au Haut Moyen Âge. * Selon une autre hypothèse qui a eu longtemps cours, le nom serait d'origine anglo-saxonne et signifierait « Le pays des étrangers » en référence au cantonnement des Celtes d'Outre-Manche par les envahisseurs angles, saxons, jutes et frisons. * Une troisième hypothèse, basée sur la traduction latine cornugallia, est invoquée par certains auteurs : cornugallia signifierait le coin de la Gaule, relativement à la situation géographique de la Cornouaille bretonne. Antiquité tardive Les deux Cornouaille(s) trouvent plus vraisemblablement leur origine commune à la fin du IIIe siècle : les incursions de pirates saxons, frisons et scots, associées aux pillages des bagaudes, contraignent les villes armoricaines (entre autres) à s'entourer en urgence de murailles dont les restes se voient encore à Alet, Brest, Nantes, Rennes et Vannes. Devant l'incurie de l'empire romain, le responsable de la défense des côtes, le ménapien Carausius (puis son successeur Allectus) établit entre 288 et 296 un empire séparé sur les côtes nord et sud de la Manche pour les garantir des invasions. L'empereur Constance Chlore les vainc en 293 et 296 et, ayant rétabli l'unité de l'empire de ce côté, organise la défense côtière en transférant des Bretons en Armorique à partir de 296-297. Ces Bretons sont des Cornovii, peuple sans doute fidèle à Rome et choisi pour ce motif. Le chef-lieu de leur cité est à Viroconium Cornoviorum (l'actuelle Wroxeter) et ils occupent plus au nord le port de Deva (Chester). Les Cornovii étant chargés du contrôle militaire des pointes occidentales de la Bretagne et de l'Armorique, c’est-à-dire de l'ouest de la Manche, leur nom se serait conservé en ces lieux. Il ne s'agit donc pas d'une colonisation massive comme cela arrivera au VIe siècle, mais d'une occupation militaire. Le Tractus armoricanus et nervicanus (administration militaire chargée du contrôle de toutes les côtes de Boulogne à la Gironde), et son bras armé, la Classis armoricana (Flotte armoricaine), ne sont créés proprement qu'en 370, sous le règne de l'empereur Valentinien Ier. Haut Moyen Âge D'autres princes sont dits avoir régné sur les côtes nord et sud de la Manche occidentale, comme le roi de Cornouaille Daniel Drem Rud au VIe siècle, et le fameux comte Conomor assimilé au roi Marc de la Cornouailles britannique (Marcus Cunomorus). Entre 815 et 839, Egbert annexe le royaume breton de Cornouaille. La Cornouaille armoricaine est mentionnée pour la première fois et indirectement entre 852 et 857 quand « l'évêque de Saint-Corentin », Anaweten, est qualifié de Cornugallensis (adj. latin dérivé de Cornugallia). L'existence d'une commune d'Anjou dénommée « La Cornuaille » a suscité une hypothèse qui en ferait une appellation géographique ou militaire couvrant toute la Bretagne du Sud et faisant pendant à la Domnonée sur le rivage Nord au VIe siècle ou VIIe siècle. Formation de la Bretagne Au IXe siècle, il semble que le nom de Poher (pour Pou-Caer = Pays de la Ville ou Pays du Château ou Pays de Carhaix) se soit substitué à celui de Cornouaille. Par la suite, il fut réservé à la vallée de l'Aulne, dont la capitale était Carhaix. À la fin du IXe siècle, le comté féodal de Cornouaille reprend le nom de l'ancien royaume. Sa dynastie accède au trône ducal, il passa à l'évêque de Quimper qui devient comte-évêque de Cornouaille jusqu'au XIe siècle où deux frères s'en répartissent les dignités. La Cornouaille de nos jours Composée de 218 communes (sur la base des communes actuelles), la Cornouaille comptait - au dernier recensement de 1999 - 456 307 habitants pour une superficie totale de 5 979 km². Le nom a été repris officiellement en 2001 pour sa partie au sud d'une ligne Châteaulin-Scaër pour la circonscription de programmation « Pays de Cornouaille » composée de 112 communes (loi Voynet, 1999)


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