1 Like
Depuis 1993, de drôles de cabanes font leur apparition chaque été dans la campagne de Nizon, prés de Pont-Aven. Une éruption spontanée et colorée : c'est la fête des cabanes. Des cabanes d'enfants, faites de branchages et de feuillages, mais aussi des installations d'artistes rivalisant d'originalité. Merveilleuses constructions éphémères qui disparaissent au vent de l'hiver ou dans les crues parfois violentes de la rivière. A Nizon, les artistes des cabanes pratiquent l'art en plein air avec beaucoup de talent, d'adresse et d'ingéniosité. Une fête conviviale sur les bords de l'Aven, où se mélangent dans un commençailisme étonnant agriculteurs et artistes, enfants et adultes, ruraux et intellos. Ceux qui ont pu apprécier les oeuvres du Hangar't à la télévision, grâce aux images de Faut pas rêver et de La carte aux trésors sur France 3 seront surpris de découvrir ici une autre facette de ces artistes nizonnais, avec leur joie de vivre, leur envie d'échanger et de créer.
copie de http://asso-hangart.com/
Le bonheur est dans la prairie
Les quelques milliers de visiteurs qui sont descendus dans la vallée de Kerévennou en 2007 pour le quinzième anniversaire ne se sont plaints que d'une chose : que la fête ne dure pas plus longtemps. Mais c'est le principe même de la Fête des Cabanes et la rançon de son succès : les cabanes de Nizon sont éphémères. Elles ne durent que le temps de la fête. C'est la magie des cabanes, à chaque fois un moment rare. Plaisir éphémère et sans cesse renouvelé. A Nizon, le bonheur est dans la prairie ! Aucune sono tonitruante, aucune musique diffusée à tue-tête, seulement le chant joyeux des oiseaux, le lointain bourdonnement des conversations émaillées de rires d'enfants et le bruit de l'eau qui s'écoule doucement au gré des méandres de l'Aven. La fête des cabanes est à nulle autre pareille, tout le contraire d'une kermesse. Une fête populaire et artistique où la créativité est le dénominateur commun et la convivialité le maitre-mot.
A vos projets !
Il y a ceux qui viennent en famille, avec le minimum nécessaire : quelques planches, du carton, du tissu, un marteau et de la ficelle. Sans projet précis mais avec une petite idée derrière la tète ; ['inspiration du moment fera fe reste. Il y a ceux qui ont pensé à tout et déjà confectionné leur future œuvre en kit démontable, quefques heures leur suffiront pour tout remonter. Et il y a les habitués qui sont déjà venus repérer Ees fieux, dans le cadre magnifique de fa vaHée de l'Aven et des îles de Stang-Kerévennou ; ceux-fà sont déjà inscrits, ils ont réservé leur endroit auprès de l'organisation et depuis ne dorment pfus la nuit f Amateurs ou artistes invités, pour tous, une seule obligation : les a cabaniers » devront avoir terminé leur installation pour le samedi soir. Non sans avoir au préalable satisfait à l'inscription obligatoire auprès des organisateurs, l'association des Peintres du Hangar't de Nizon.
...
Cornouaille Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Capitale historique Quimper Langue(s) Français - Breton Religion Catholique Superficie 5 979 Km² Population 456 307 (1999) Gwenn ha du.svg Portail de la Bretagne La Cornouaille (Kernev, Bro Gernev en breton) est un pays de Bretagne (à ne pas confondre avec la Cornouailles britannique, dont le nom s'écrit avec un "s"). Le gentilé de la Cornouaille bretonne est cornouaillais e (le gentilé de la Cornouailles britannique est cornique). Étymologie Cornouaille se dit Kerne, Kernev ou Bro Gerne en breton, et Cornugallia en latin, parfois « Cornubia ». * Il est possible que ce nom lui ait été donné en référence à cette région de Cornouailles (Kernow), tout comme l'actuel Devon (ancienne Dumnonia) a donné son nom à la Domnonée qui désignait la côte Nord de la Bretagne au Haut Moyen Âge. * Selon une autre hypothèse qui a eu longtemps cours, le nom serait d'origine anglo-saxonne et signifierait « Le pays des étrangers » en référence au cantonnement des Celtes d'Outre-Manche par les envahisseurs angles, saxons, jutes et frisons. * Une troisième hypothèse, basée sur la traduction latine cornugallia, est invoquée par certains auteurs : cornugallia signifierait le coin de la Gaule, relativement à la situation géographique de la Cornouaille bretonne. Antiquité tardive Les deux Cornouaille(s) trouvent plus vraisemblablement leur origine commune à la fin du IIIe siècle : les incursions de pirates saxons, frisons et scots, associées aux pillages des bagaudes, contraignent les villes armoricaines (entre autres) à s'entourer en urgence de murailles dont les restes se voient encore à Alet, Brest, Nantes, Rennes et Vannes. Devant l'incurie de l'empire romain, le responsable de la défense des côtes, le ménapien Carausius (puis son successeur Allectus) établit entre 288 et 296 un empire séparé sur les côtes nord et sud de la Manche pour les garantir des invasions. L'empereur Constance Chlore les vainc en 293 et 296 et, ayant rétabli l'unité de l'empire de ce côté, organise la défense côtière en transférant des Bretons en Armorique à partir de 296-297. Ces Bretons sont des Cornovii, peuple sans doute fidèle à Rome et choisi pour ce motif. Le chef-lieu de leur cité est à Viroconium Cornoviorum (l'actuelle Wroxeter) et ils occupent plus au nord le port de Deva (Chester). Les Cornovii étant chargés du contrôle militaire des pointes occidentales de la Bretagne et de l'Armorique, c’est-à-dire de l'ouest de la Manche, leur nom se serait conservé en ces lieux. Il ne s'agit donc pas d'une colonisation massive comme cela arrivera au VIe siècle, mais d'une occupation militaire. Le Tractus armoricanus et nervicanus (administration militaire chargée du contrôle de toutes les côtes de Boulogne à la Gironde), et son bras armé, la Classis armoricana (Flotte armoricaine), ne sont créés proprement qu'en 370, sous le règne de l'empereur Valentinien Ier. Haut Moyen Âge D'autres princes sont dits avoir régné sur les côtes nord et sud de la Manche occidentale, comme le roi de Cornouaille Daniel Drem Rud au VIe siècle, et le fameux comte Conomor assimilé au roi Marc de la Cornouailles britannique (Marcus Cunomorus). Entre 815 et 839, Egbert annexe le royaume breton de Cornouaille. La Cornouaille armoricaine est mentionnée pour la première fois et indirectement entre 852 et 857 quand « l'évêque de Saint-Corentin », Anaweten, est qualifié de Cornugallensis (adj. latin dérivé de Cornugallia). L'existence d'une commune d'Anjou dénommée « La Cornuaille » a suscité une hypothèse qui en ferait une appellation géographique ou militaire couvrant toute la Bretagne du Sud et faisant pendant à la Domnonée sur le rivage Nord au VIe siècle ou VIIe siècle. Formation de la Bretagne Au IXe siècle, il semble que le nom de Poher (pour Pou-Caer = Pays de la Ville ou Pays du Château ou Pays de Carhaix) se soit substitué à celui de Cornouaille. Par la suite, il fut réservé à la vallée de l'Aulne, dont la capitale était Carhaix. À la fin du IXe siècle, le comté féodal de Cornouaille reprend le nom de l'ancien royaume. Sa dynastie accède au trône ducal, il passa à l'évêque de Quimper qui devient comte-évêque de Cornouaille jusqu'au XIe siècle où deux frères s'en répartissent les dignités. La Cornouaille de nos jours Composée de 218 communes (sur la base des communes actuelles), la Cornouaille comptait - au dernier recensement de 1999 - 456 307 habitants pour une superficie totale de 5 979 km². Le nom a été repris officiellement en 2001 pour sa partie au sud d'une ligne Châteaulin-Scaër pour la circonscription de programmation « Pays de Cornouaille » composée de 112 communes (loi Voynet, 1999)