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Pont Croix Eglise Notre Dame De Roscudon

Le site de Pont-Croix est comparable à celui de Quimper, car les deux villes se sont installées sur un plateau incliné dominant au nord un estuaire est-ouest qui fait ensuite un angle droit pour déboucher sur la côte plus à l'ouest et au midi. À l'embouchure se trouvent les ports d'Audierne et dePoulgoazec distants de 6 km. Les bateaux ont depuis toujours remonté l'estuaire du Goyen pour faire de Pont-Croix un port de mer exportant les denrées agricoles de la région et important du sel et du vin. La vallée du Goyen suit depuis sa source située à 20 km à Plonéis un fossé tectonique qui se prolonge au-delà du coude de la ria du Goyen jusqu'à la baie d'Audierne.

Histoire [modifier]
La civilisation gallo-romaine a laissé une trace importante dans les vestiges de la villa de Kervénenec (découverte de mosaïques) à l'ouest. Une voie dite romaine a donné un tracé rectiligne à une route prenant en écharpe le plateau qui domine la ville sur un itinéraire qui joignait Quimper à la Pointe du Van. S'il n'y a pas trace de fortifications, la tradition a gardé le souvenir du quadrilatère de rues dénommé le « Tour du Chastel » indiquant l'emplacement au milieu de la ville moderne de l'ancien château du Moyen Âge.
L'emplacement de Pont-Croix qui en fait un lieu stratégique à la jonction du Cap Sizun, dont elle est la capitale, et du Pays Bigouden, lui confère un rôle commercial et administratif majeur, car elle est à la fois le lieu de foires réputées et le siège d'une sénéchaussée. La famille de Rosmadec originaire de Telgruc-sur-Mer finit par y acquérir la prééminence avant d'être portée aux plus hautes charges ducales et épiscopales au début du xvie siècle.
Au XVIIe, elle devient le siège de la subdélégation de l'Intendance royale, mais voit Audierne qui est à l'embouchure du Goyen, commencer à la concurrencer commercialement.
Au siège du Présidial, dit ensuite la "Maison commune", furent rédigés, en 1789, les cahiers de doléances, "pardevant Louis Tréhot de Clermont, Sénéchal et Premier Juge Civil et Criminel de la Juridiction". Celui-ci siègera comme député suppléant du Tiers-État aux États-Généraux, puis à l'Assemblée constituante.
La ville devient chef-lieu de district de 1790 à 1795.
En 1823 est créé le petit séminaire dont l'emprise constitue un espace clos à l'ombre de la flèche élancée qui inspire l'architecte diocésain Joseph Bigot pour les flèches de la cathédrale Saint-Corentin de Quimper (1856).
Le petit séminaire accueillera aussi un collège-lycée privé placé sous le vocable de Saint-Vincent. Au {XIXe, le port est doté d'un quai en pierre, mais reste soumis à la marée, tandis que la ville devient un îlot républicain qui se donne au parti radical-socialiste. Le commerce de gros s'y installe, ainsi que se renforce la présence des artisans, des notaires et des commerçants. Des hôtels de tourisme sont construits à la fin du siècle et on inaugure le chemin de fer départemental à voie étroite qui fait se rejoindre les lignes de Douarnenez à Audierne (le train youtar) et de Pont-l'Abbé à Pont-Croix (le train carottes).
Le xxe siècle voit un affaiblissement de la position de la ville dont la population décline après 1950, mais se stabilise autour de 1 700 habitants à la fin du siècle.
Le développement relatif du tourisme ne compense pas la perte du rôle commercial aggravée par le lancement d'un pont entre Audierne et Plouhinec en 1933. En1946, le vieux quartier outre-Goyen de Keridreuff est annexé par Pont-Croix aux dépens de Plouhinec, commune encore très rurale bien que beaucoup plus peuplée. La même année, la municipalité décide de faire démolir les anciennes halles couvertes en charpente pour cause de vétusté.
le roman tardif (basse nef) et ogival. XIIIe-XVe siècle avec une flèche de 67 m et un portail Sud ajouré (fin XIVe). Elle est l'exemple majeur du style ogival propre à la région apparu au xiiie siècle et que l'on dit être celui de l'École de Pont-Croix. Mobilier classé : retable d'inspiration flamande du XVIe, Cène en haut relief de style flamand (XVIIe), chaire, baptistère. Elle a été souvent qualifiée de collégiale, mais l'existence d'un chapitre n'est pas attestée de façon certaine.hapelle Saint-Vincent, début Xe. Style mêlant des influences néo-romanes et néo-gothiques (plans du chanoine Jean-Marie Abgrall).
Maisons anciennes en ville et surtout dans le quartier d'outre rivière, Keridreuff où certaines datent du début du XVe.
Maison du Marquisat : xvie siècle. Demeure noble. Aujourd'hui, Musée de la vie du Cap-Sizun. Le bâtiment voisin, dit "Maison Commune" fut tour à tour tribunal de la juridiction du Marquisat, siège du district révolutionnaire et première mairie. L'ensemble a été réhabilité et forme un ensemble muséographique intéressant.
Ruelles pavées dévalant en escalier vers la rivière Goyen : Petite Rue Chère et Grande Rue Chère.
Fontaine Notre Dame de Roscudon à l'Ouest de la ville.
Événements [modifier]
En 1590, l'aventurier Guy Éder de La Fontenelle s'empare de la ville à la tête d'une troupe de cavaliers. Comme les bourgeois qui n'avaient pu fuir s'étaient retranchés dans la tour de l'église, le chef brigand fit traîner dans celle-ci par des chevaux des fagots de bois pour allumer un feu et déloger les assiégés en les enfumant et prendre les biens qu'ils avaient cru mettre à l'abri. Selon la tradition, les massacres perpétrés par les reîtres auraient fait dévaler des flots de sang sur les pavés pentus de la Grand rue Chère.
Le 27 octobre 2006, vers 2 h 30, le Petit Séminaire et ancien collège a été victime d'un violent incendie ravageant plus de la moitié des bâtiments.
Économie [modifier]
Pendant des décennies,au XIX ème siècle, et au siècle suivant, jusqu'aux années 1950, s'est tenue chaque premier jeudi de chaque mois, la célèbre foire dite "foar ar Pont" attirant de forts contingents des populations rurales du cap Sizun et de la frange nord du pays Bigouden; il y avait des marchés aux chevaux, aux porcs, à la volaille, etc...qui se tenaient en divers emplacements( champ de foire, place de l'église, etc.), et dont certaines scènes pittoresques ont été reproduites par des peintres locaux ( Lionel Floch )ou autres.
Éducation, associations, loisirs [modifier]
École publique Henri-Matisse (maternelle et primaire)
École privée Notre-Dame-de-Roscudon (maternelle, primaire, collège)

Association Cap Sizun Animation : centre de loisirs (enfants et adolescents)
Manifestations [modifier]
Festival Mouezh ar Gelted, le premier week-end d'août. Folklore et tradition.
Fête médiévale tous les deux ans, années impaires
Écodeiz (Deiz = jour, en breton): Animation municipale gratuite ayant pour objectif de sensibiliser et d'informer le public sur les gestes responsables et de protection envers l'environnement. Le 13 juin 2010 sera le jour (deiz)de la 3ème édition de cette manifestation et son thème en est "l'Eau et l'Éco-habitat". Expositions, animations, conférences constituent le programme de cette journée dédiée à l'Écologie.

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Copyright: Dieter Kik
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Taken: 01/11/2010
Uploaded: 28/11/2010
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Cornouaille Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Capitale historique Quimper Langue(s) Français - Breton Religion Catholique Superficie 5 979 Km² Population 456 307 (1999) Gwenn ha du.svg Portail de la Bretagne La Cornouaille (Kernev, Bro Gernev en breton) est un pays de Bretagne (à ne pas confondre avec la Cornouailles britannique, dont le nom s'écrit avec un "s"). Le gentilé de la Cornouaille bretonne est cornouaillais  e (le gentilé de la Cornouailles britannique est cornique). Étymologie Cornouaille se dit Kerne, Kernev ou Bro Gerne en breton, et Cornugallia en latin, parfois « Cornubia ». * Il est possible que ce nom lui ait été donné en référence à cette région de Cornouailles (Kernow), tout comme l'actuel Devon (ancienne Dumnonia) a donné son nom à la Domnonée qui désignait la côte Nord de la Bretagne au Haut Moyen Âge. * Selon une autre hypothèse qui a eu longtemps cours, le nom serait d'origine anglo-saxonne et signifierait « Le pays des étrangers » en référence au cantonnement des Celtes d'Outre-Manche par les envahisseurs angles, saxons, jutes et frisons. * Une troisième hypothèse, basée sur la traduction latine cornugallia, est invoquée par certains auteurs : cornugallia signifierait le coin de la Gaule, relativement à la situation géographique de la Cornouaille bretonne. Antiquité tardive Les deux Cornouaille(s) trouvent plus vraisemblablement leur origine commune à la fin du IIIe siècle : les incursions de pirates saxons, frisons et scots, associées aux pillages des bagaudes, contraignent les villes armoricaines (entre autres) à s'entourer en urgence de murailles dont les restes se voient encore à Alet, Brest, Nantes, Rennes et Vannes. Devant l'incurie de l'empire romain, le responsable de la défense des côtes, le ménapien Carausius (puis son successeur Allectus) établit entre 288 et 296 un empire séparé sur les côtes nord et sud de la Manche pour les garantir des invasions. L'empereur Constance Chlore les vainc en 293 et 296 et, ayant rétabli l'unité de l'empire de ce côté, organise la défense côtière en transférant des Bretons en Armorique à partir de 296-297. Ces Bretons sont des Cornovii, peuple sans doute fidèle à Rome et choisi pour ce motif. Le chef-lieu de leur cité est à Viroconium Cornoviorum (l'actuelle Wroxeter) et ils occupent plus au nord le port de Deva (Chester). Les Cornovii étant chargés du contrôle militaire des pointes occidentales de la Bretagne et de l'Armorique, c’est-à-dire de l'ouest de la Manche, leur nom se serait conservé en ces lieux. Il ne s'agit donc pas d'une colonisation massive comme cela arrivera au VIe siècle, mais d'une occupation militaire. Le Tractus armoricanus et nervicanus (administration militaire chargée du contrôle de toutes les côtes de Boulogne à la Gironde), et son bras armé, la Classis armoricana (Flotte armoricaine), ne sont créés proprement qu'en 370, sous le règne de l'empereur Valentinien Ier. Haut Moyen Âge D'autres princes sont dits avoir régné sur les côtes nord et sud de la Manche occidentale, comme le roi de Cornouaille Daniel Drem Rud au VIe siècle, et le fameux comte Conomor assimilé au roi Marc de la Cornouailles britannique (Marcus Cunomorus). Entre 815 et 839, Egbert annexe le royaume breton de Cornouaille. La Cornouaille armoricaine est mentionnée pour la première fois et indirectement entre 852 et 857 quand « l'évêque de Saint-Corentin », Anaweten, est qualifié de Cornugallensis (adj. latin dérivé de Cornugallia). L'existence d'une commune d'Anjou dénommée « La Cornuaille » a suscité une hypothèse qui en ferait une appellation géographique ou militaire couvrant toute la Bretagne du Sud et faisant pendant à la Domnonée sur le rivage Nord au VIe siècle ou VIIe siècle. Formation de la Bretagne Au IXe siècle, il semble que le nom de Poher (pour Pou-Caer = Pays de la Ville ou Pays du Château ou Pays de Carhaix) se soit substitué à celui de Cornouaille. Par la suite, il fut réservé à la vallée de l'Aulne, dont la capitale était Carhaix. À la fin du IXe siècle, le comté féodal de Cornouaille reprend le nom de l'ancien royaume. Sa dynastie accède au trône ducal, il passa à l'évêque de Quimper qui devient comte-évêque de Cornouaille jusqu'au XIe siècle où deux frères s'en répartissent les dignités. La Cornouaille de nos jours Composée de 218 communes (sur la base des communes actuelles), la Cornouaille comptait - au dernier recensement de 1999 - 456 307 habitants pour une superficie totale de 5 979 km². Le nom a été repris officiellement en 2001 pour sa partie au sud d'une ligne Châteaulin-Scaër pour la circonscription de programmation « Pays de Cornouaille » composée de 112 communes (loi Voynet, 1999)


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