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Bois de Keradennec Ergue-Armel Quimper Finistere 1619

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ergue-Armel 

Ergué-Armel Quimper
Très ancienne paroisse sur un plateau dominant au Sud le centre ville de Quimper à laquelle elle a été rattachée en 1960 après avoir été érigée en commune en 1790. La paroisse de Locmaria lui avait été adjointe. L'église du bourg dédiée à saint Alor date du xvie siècle, mais l'église prieurale de Locmaria remonte au xie siècle1 et a pu succéder à un monastère suivant la règle de Saint Colomban et avoir été placée sous le patronage de saint Tudy qui est aussi Tugdual, Tutuarn ou Pabu. Ce quartier de Locmaria a accueilli une modeste agglomération gallo-romaine dominée par une petite acropole sur le Mont-Frugy et dont on a retrouvé les traces du forum et des thermes.
Dans le quartier du Braden ont été retrouvées d'importantes traces d'établissements agricoles gaulois.
Locmaria est toujours le siège d'une importante faïencerie tricentenaire née de la présence de l'argile de Toulven à quelques kilomètres.
La vaste campagne comprend encore des exploitations agricoles, dont une cidrerie, mais recule devant l'expansion rapide des zones industrielles et commerciales du Grand-Guélen, de Kerdroniou et de la route de Bénodet. Entre cet axe et la boucle qu'entame l'Odet avant de repartir plein sud, se trouve la zone de Créac'h-Gwenn (en breton : « Colline blanche ou sacrée ») où de nombreuses activités ont été implantées depuis 1975 : une vaste zone commerciale avec hôtels et restaurants, de nombreux immeubles de bureaux, le campus universitaire rattaché à l'université de Brest (UBO) et des installations sportives.
La vue en balcon sur l'élargissement de l'Odet maritime qu'on appelle la baie de Kérogan et l'arrière plan du bois de Keradennec contribuent à l'agrément du site, ce qui n'avait pas échappé aux évêques de Quimper qui y possédaient une résidence d'été dans le château de Lanniron. Au début du xxe siècle, une partie du rivage avait été appelée « la plage des gueux », car tout le petit peuple de Quimper y venait le dimanche. Le nom de la rue attenante en perpétue le souvenir.
Plus récemment, l'axe est-ouest, du vieux bourg à Locmaria, est devenu un axe majeur rassemblant, le centre hospitalier Laënnec, un lycée technique, une halle aux sports et une bibliothèque à l'arrière de la mairie-annexe en vis-à-vis du quartier de plus en plus urbanisé du Braden.

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Copyright: Dieter Kik
Type: Spherical
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Taken: 23/09/2011
Geüpload: 23/09/2011
Published: 23/09/2011
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Tags: forest; wood; deciduous forest; sun
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Cornouaille Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Capitale historique Quimper Langue(s) Français - Breton Religion Catholique Superficie 5 979 Km² Population 456 307 (1999) Gwenn ha du.svg Portail de la Bretagne La Cornouaille (Kernev, Bro Gernev en breton) est un pays de Bretagne (à ne pas confondre avec la Cornouailles britannique, dont le nom s'écrit avec un "s"). Le gentilé de la Cornouaille bretonne est cornouaillais  e (le gentilé de la Cornouailles britannique est cornique). Étymologie Cornouaille se dit Kerne, Kernev ou Bro Gerne en breton, et Cornugallia en latin, parfois « Cornubia ». * Il est possible que ce nom lui ait été donné en référence à cette région de Cornouailles (Kernow), tout comme l'actuel Devon (ancienne Dumnonia) a donné son nom à la Domnonée qui désignait la côte Nord de la Bretagne au Haut Moyen Âge. * Selon une autre hypothèse qui a eu longtemps cours, le nom serait d'origine anglo-saxonne et signifierait « Le pays des étrangers » en référence au cantonnement des Celtes d'Outre-Manche par les envahisseurs angles, saxons, jutes et frisons. * Une troisième hypothèse, basée sur la traduction latine cornugallia, est invoquée par certains auteurs : cornugallia signifierait le coin de la Gaule, relativement à la situation géographique de la Cornouaille bretonne. Antiquité tardive Les deux Cornouaille(s) trouvent plus vraisemblablement leur origine commune à la fin du IIIe siècle : les incursions de pirates saxons, frisons et scots, associées aux pillages des bagaudes, contraignent les villes armoricaines (entre autres) à s'entourer en urgence de murailles dont les restes se voient encore à Alet, Brest, Nantes, Rennes et Vannes. Devant l'incurie de l'empire romain, le responsable de la défense des côtes, le ménapien Carausius (puis son successeur Allectus) établit entre 288 et 296 un empire séparé sur les côtes nord et sud de la Manche pour les garantir des invasions. L'empereur Constance Chlore les vainc en 293 et 296 et, ayant rétabli l'unité de l'empire de ce côté, organise la défense côtière en transférant des Bretons en Armorique à partir de 296-297. Ces Bretons sont des Cornovii, peuple sans doute fidèle à Rome et choisi pour ce motif. Le chef-lieu de leur cité est à Viroconium Cornoviorum (l'actuelle Wroxeter) et ils occupent plus au nord le port de Deva (Chester). Les Cornovii étant chargés du contrôle militaire des pointes occidentales de la Bretagne et de l'Armorique, c’est-à-dire de l'ouest de la Manche, leur nom se serait conservé en ces lieux. Il ne s'agit donc pas d'une colonisation massive comme cela arrivera au VIe siècle, mais d'une occupation militaire. Le Tractus armoricanus et nervicanus (administration militaire chargée du contrôle de toutes les côtes de Boulogne à la Gironde), et son bras armé, la Classis armoricana (Flotte armoricaine), ne sont créés proprement qu'en 370, sous le règne de l'empereur Valentinien Ier. Haut Moyen Âge D'autres princes sont dits avoir régné sur les côtes nord et sud de la Manche occidentale, comme le roi de Cornouaille Daniel Drem Rud au VIe siècle, et le fameux comte Conomor assimilé au roi Marc de la Cornouailles britannique (Marcus Cunomorus). Entre 815 et 839, Egbert annexe le royaume breton de Cornouaille. La Cornouaille armoricaine est mentionnée pour la première fois et indirectement entre 852 et 857 quand « l'évêque de Saint-Corentin », Anaweten, est qualifié de Cornugallensis (adj. latin dérivé de Cornugallia). L'existence d'une commune d'Anjou dénommée « La Cornuaille » a suscité une hypothèse qui en ferait une appellation géographique ou militaire couvrant toute la Bretagne du Sud et faisant pendant à la Domnonée sur le rivage Nord au VIe siècle ou VIIe siècle. Formation de la Bretagne Au IXe siècle, il semble que le nom de Poher (pour Pou-Caer = Pays de la Ville ou Pays du Château ou Pays de Carhaix) se soit substitué à celui de Cornouaille. Par la suite, il fut réservé à la vallée de l'Aulne, dont la capitale était Carhaix. À la fin du IXe siècle, le comté féodal de Cornouaille reprend le nom de l'ancien royaume. Sa dynastie accède au trône ducal, il passa à l'évêque de Quimper qui devient comte-évêque de Cornouaille jusqu'au XIe siècle où deux frères s'en répartissent les dignités. La Cornouaille de nos jours Composée de 218 communes (sur la base des communes actuelles), la Cornouaille comptait - au dernier recensement de 1999 - 456 307 habitants pour une superficie totale de 5 979 km². Le nom a été repris officiellement en 2001 pour sa partie au sud d'une ligne Châteaulin-Scaër pour la circonscription de programmation « Pays de Cornouaille » composée de 112 communes (loi Voynet, 1999)


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